24 janvier 2007
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16 janvier 2007
Tatanka
Loin devant. Notre regard ne peut s'estomper.
La fureur de vivre est derrière nous, comme ce vieux monde.
Posons nos livres et remuons nos lèvres.
Apprenons à dire, à bégayer, à annoner.
Tressons des couronnes d'herbes et faisons des arcs souples, des flèches de pluie.
Marchons dans le silence et supplions que nos bruits soient des chants.
Calme ton ardeur, invente des mots nouveaux.
Allonge ton âme sur le versant de la montagne.
Comme la nuit est douce et si si fragile.
Tatanka! Je t'entends respirer dans la brume de l'hiver.
Tes lourds sabots iront me caresser, je le sais.
Ton oeil est noir comme un soleil nouveau.
Ta fourrure me protège du froid et je me plais à rêver.
Tatanka! A tous les dieux infidèles!
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